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Visioconférence du 2 février 2011

Les méthodes rapides de diagnostic en microbiologie

Pr. Alain PHILIPPON, Faculté de Médecine de Cochin-Port-Royal, Université Paris V, Paris, France.

Depuis au moins deux décennies, des progrès considérables ont été accomplis dans la rapidité et la précision du diagnostic biologique d’une infection, en particulier d’étiologie bactérienne. De tels progrès ont été possibles avec la découverte de nouvelles méthodes ou procédés ou le développement de plus anciennes. Ainsi convient-il de citer la découverte des anticorps monoclonaux très utilisés dans la préparation de nombreux tests de diagnostic rapide (TDR) de type immunochromatographique à visée bactériologique, parasitaire ou virale. Leur utilisation en dehors du laboratoire permet une détection plus précoce de certaines maladies épidémiques comme le choléra, la peste ou la dengue dans des pays dont l’infrastructure en laboratoire est insuffisante. La confirmation de telles étiologies nécessite d’autres techniques utilisables en laboratoire comme l’amplification génique (PCR) qui devient beaucoup plus simple par son automatisation. L’apport moléculaire des puces reste encore limité. Enfin l’apport de divers automates comme ceux de coloration, d’hémoculture, d’ensemencement, de culture de mycobactéries couplés à ceux d’identification et de détermination de la sensibilité aux antibiotiques ont rendu beaucoup plus rapide et pertinente l’analyse médicale. Si les récentes perspectives de séquençage de gènes ont paru un fantastique progrès dans le diagnostic, l’introduction récente de la spectrométrie de masse (MALDI-TOF) révolutionne actuellement le diagnostic d’une espèce bactérienne ou parasitaire (réponse en moins de 2 h pour 0,2 euro).

 

 

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Quelques références bibliographiques :

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